lundi 2 août 2010

Épisode d'un quotidien régulier

J'ai le goût de chialer. De chialer sur tout. Pourtant, je suis certain de ne pas être le seul à vouloir chialer. 
 
Je me suis levé ce matin, en retard, ce qui m'a fait chialer sur mon sacrament de radio-réveil. J'ai pris ma douche ce matin, plus de savons, ce qui m'a fait chialer contre moi même parce que je n'en avais pas acheté. J'ai préparé mon café, plus de lait, ce qui m'a encore fait chialer après moi parce que je n'en avais pas acheté.
 
Jusqu'à présent, je chiale pas mal après moi. Là où ça se gâte, c'est dans l'auto. Ostie, voulez-vous m'expliquer le principe du maquillage et du rasage en auto? Là je me crinque comme il faut et je pars à chialer tout seul dans l'auto après toutes celle que je vois louvoyer sur l'autoroute (hum, beau mot ça louvoyer) et je chiale aussi après tout ceux qui se rasent en conduisant (l'égalité des sexes c'est importants). TABARNAK, ce n'est pas des salons de beauté roulant vos voitures. Moi le cave je me promène à côté d'eux autres pis je manque toutes les fois de me faire tasser dans le fausset et d'aller voir s’il n'y a pas des grenouilles qui s'ennuient au fond de ce dernier.

Me suis fâché ce matin. J'ai freiné en avant d’une qui se beurrait de mascara sur l'autoroute et qui parlait au téléphone.

Moi : Aye la grande je lui dit, réalise tu au moins ce que tu es en train de faire? As-tu une idée de l'accident que tu peux causer?

Elle : Euh, non.

Moi : QUOI NON TES PAS FOUTU DE SAVOIR QUE TU PEUX CAUSER UN ACCIDENT PENDANT QUE REGARDE DANS LE MIROIR ET QUE TU PARLES AU TÉLÉPHONE?

Moi : J'ai rembarqué dans mon char parce que son chum était avec elle pis y avait l'air plus gros que moi donc je n'ai pas pris de chance de partir en camping sous une tente à oxygène.

Bref, la vie nous donne l'occasion de chialer constamment pour toute sorte de raison, il suffit de choisir la bonne!

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