lundi 9 août 2010

Réquiem pour un père en peine

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Hier, j'étais chez un chum qui à des enfants (3) avec une femme dont il ne partage plus la vie depuis environ 10 ans.  Aucun cas de violence entre les deux, envers les enfants ou autres. Un cas bien normal de séparations comme on en voit régulièrement. Vous direz que j'ai un préjugé favorable parce que je suis un ami, mais je vais essayer de rester le plus objectif possible dans mon analyse de la situation.
 
Hier, il tenait pendant ma présence une discussion plus ou moins cordiale avec son ex au téléphone. Soudainement, je vois son visage se crisper et surtout la rougeur, l'envahir. Il raccroche et je vois bien qu'il n'est plus le même qu'avant la discussion. 

Pour résumer le tout en quelques mots, le fils et la plus grande,des enfants se chamaillent régulièrement. La plus grande dit à sa mère qu'elle n'aime pas ça quand ils sont avec leur père parce que le père serait moins strict avec le fils qu'avec les 2 filles. La mère lui mentionne qu'il ne réussirait jamais à mettre ses culottes quand c'est le temps avec son garçon. La mère lui dit alors qu'il était incapable de prendre des décisions et de les maintenir lorsque son garçon réagit plus ou moins correctement avec le paternel et avec ses sœurs. 

Jusque-là ce sont des reproches qui me semblent à tout point de vue réaliste et plus ou moins bien diriger. La ou le tout se gâte, c'est lorsqu'elle déverse une giclée de venin sur mon pot : « Tu vois, si je pouvais je les garderais avec moi 365 jours par année, mais malheureusement une loi m'oblige à te les laisser une fin de semaine sur deux ». Et vlan dans les dents.

La mère ne reconnaît aucunement l'apport que le père peut avoir envers ses enfants. Elle ne reconnait aucunement qu'un père est important dans la vie de ses enfants. Mais par contre lorsqu'il s'agit de venir chercher de l'argent et bien là l'importance du père est très justifiée. Malgré une entente légale entre les deux, une pension établie en fonction des lois en vigueur et payer sans jamais être en retard, les demandes supplémentaires envers le père sont à répétition et sans retenue.

Vous savez quoi, c'est vrai, mon ami n'est pas capable de mettre ses culottes, il n'est pas capable de dire non. Il n'est pas capable de dire non à son ex-femme lors de ses demandes monétaires harcelante et sans fin.  Il a peur des représailles collatérale en vers ses enfants. Il s'agit d'un bon père qui aime ses enfants, qui veut leur bien sans compromis. Il se saigne à blanc pour les faire vivre et leur permettre d'avoir des activités (encore en plus de la pension et autres) qui fassent en sorte de les laisser s'épanouir.

Mais pourquoi y a-t-il des femmes si contrôlantes, ayant un amour maladif envers leurs enfants de sorte qu'ils en font leur propriété absolue et sans possibilité pour l'autre de participer pleinement à leur développement?

Je n'écris pas ceci pour vanter les mérites de mon ami, mais seulement pour faire réaliser à ceux et celle qui ont des enfants ensemble et qui ne font plus vie commune que chacun des parents à son importance et à un rôle à jouer. Il ne faut pas brimer l'autre dans ses droits surtout quand rien ne le justifie. Il y a de mauvais pères et il y a de mauvaises mères également, mais parfois la haine qu'entretient un parent envers l'autre fait en sorte que par procuration les enfants deviennent des victimes collatérales de ce genre de situation.

Mon ami, ne t'en fais pas. Tu es un bon père, tu aimes tes enfants et tu fais de ton mieux pour qu'ils grandissent en beauté. Continue de les aimer, voilà ce dont ils ont le plus besoin.

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